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Lettre N°32 - Avril 2019

  • Photo du rédacteur: Francis Delobel
    Francis Delobel
  • 16 févr. 2020
  • 5 min de lecture


LES BANQUES CENTRALES FONT LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS.

Le plongeon du quatrième trimestre 2018 était une affaire de banques centrales et il en est exactement de même pour expliquer le redémarrage fulgurant de ces dernières semaines. Indéniablement, les banques centrales ont radicalement changé de braquet. La Fed a ainsi annoncé la fin prochaine de sa politique de contraction de son bilan et n’envisage plus de hausse de taux, la question restant ouverte pour un ultime resserrement l’an prochain. Quant à la BCE, à l’instar de la Fed, elle exclut tout resserrement cette année et dévoilera d’ici le mois de juin les conditions - probablement plus strictes que lors des vagues précédentes - des opérations ciblées de refinancement à long terme (TLTRO) accordées aux banques à partir de septembre pour soutenir la conjoncture. Par ailleurs, elle dit réfléchir à un système qui réduirait les inconvénients posés (aux banques) par les taux négatifs. Sans aucun doute, les banques centrales envoient un signal beaucoup plus favorable pour les investisseurs, invitant à davantage de sérénité et de nature à réduire la volatilité. Pour autant, Si les banques centrales sont devenues complaisantes, elles ne sont pas non plus redevenues accommodantes. Il existe donc une limite à ce rallye orchestré par les institutions monétaires. Les statistiques économiques restent plutôt fébriles à ce stade. Même aux Etats-Unis où la visibilité reste pourtant bonne, quelques statistiques ont récemment décroché. L’inversion de la partie courte de la courbe des taux américaine comme la pression baissière des marges des entreprises sont les premiers signaux de « fin de cycle » apparus depuis peu qui peuvent inquiéter les investisseurs.

Les perspectives au-delà du court terme restent favorables. La reprise progressive en Chine ne manquera pas de soutenir l’économie européenne


LE PRODUIT STRUCTURÉ, UN PRODUIT ADAPTÉ AU MARCHÉ ACTUEL ?

Les épisodes économiques, politiques et géopolitiques ont provoqué de la volatilité sur les marchés. Ils jouent avec les nerfs de tout le monde. Dans ce contexte, certains produits sont plus adaptés que d'autres pour ce type de période. La globalisation des marchés rend les économies plus dépendantes les unes des autres (ex : conflit sino-américain). Les taux d’intérêt bas contraignent un grand nombre d’investisseurs à aller chercher du rendement sur les marchés actions, sans qu’ils en aient forcément le «profil». En outre, plus les investisseurs «professionnels» anticipent des épisodes de volatilité, plus ils essayent d’en tirer profit, et plus ils nourrissent la volatilité. Le Brexit, la guerre commerciale sinon américaine, les élections législatives européennes en mai, les prochains sommets du G20 en juin et du G7 en août, la fin du mandat de Mario Draghi en septembre et les prochaines déclarations des Banquiers centraux vont continuer à alimenter la volatilité des marchés financiers pour les mois à venir.

Un produit de rendement à capital protégé .

La hausse de la volatilité et, par corollaire, La baisse des marchés financiers, a des vertus car elle peut offrir des opportunités d’investissement. Ces hausses et ces baisses successives sont favorables à la création de produits de rendement à capital protégé : ce sont des produits qui combinent un coupon, un niveau de protection du capital ou encore un seuil de remboursement anticipé. Ce type de solution est corrélé à un actif financier, généralement un indice boursier, et permet d’obtenir un rendement plafonné (entre 5 et 10 % par an), en contrepartie d’une protection du capital jusqu’à un certain niveau de baisse de l’indice à l’échéance. Une hausse de la volatilité permet d’améliorer les paramètres du produit, le coupon offert par un produit structuré augmente.Un placement adapté à la volatilité L’année sera, une nouvelle fois, animée par la volatilité. Même s’ils sont soumis aux aléas des marchés, car généralement indexés sur des sous-jacents actions ou indices, les produitsstructurés présentent l’intérêt de pouvoir générer de la performance quelle que soit l’évolution des marchés.


ASSURANCE-VIE : 5 DES IDEES REÇUES LES PLUS REPANDUES.

L’assurance-vie a beau avoir réalisé en février la collecte nette la plus élevée depuis 6 ans, il y a encore des épargnants qui rechignent à ouvrir un contrat d'assurance-vie, trompés par des idées reçues qui ont malheureusement la dent dure.


IDEE REÇUE NUMERO 1 : L’ARGENT PLACE DANS UNE ASSURANCE-VIE EST BLOQUE PENDANT 8 ANS. FAUX !

Les sommes investies dans l'assurance-vie sont toujours disponibles comme pour un Livret A. C’est la fiscalité entourant lerachat qui sème la confusion.Les huit années, c’est pour bénéficier d’une fiscalité plus douce. Tout d'abord, au titre de l'imposition pesant sur les gains après 8 ans. D'autre part, un abattement annuel de 4 600 euros pour un célibataire ou de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé, s'applique sur les gains retirés.Si vous avez un besoin ponctuel d’argent pour financer un projet, vous pouvez à tout moment piocher dans votre assurance-vie sans attendre l'échéance fiscale de 8 ans. Il existe alors 2 possibilités pour récupérer des liquidités sur son contrat : le rachat partiel ou une avance. Il s'agit tout simplement d’un prêt que l'assureur vous consent pour que vous puissiez faire face à un besoin urgent et temporaire de liquidités.


IDEE REÇUE NUMERO 2 : L’ASSURANCE-VIE, C’EST UN PRODUIT D’EPARGNE POUR LES VIEUX. FAUX !

Rien que le terme peut évoquer quelque chose de poussiéreux et de peu dynamique. Car quand on est jeune, le temps est notre allié. Vous pourrez prendre un peu plus de risques en choisissant un contrat en unités de comptes (actions, obligations...) plus rémunérateur mais plus risqué, plutôt qu’un contrat en fonds euros, au capital garanti mais avec un taux de participation aux bénéfices plus faible. Le risque lié à ces placements va être lissé avec le temps. D’où l’utilité de souscrire le plus tôt possible avec un horizon de placement aussi lointain que possible.


IDEE REÇUE NUMERO 3 : L'ASSURANCE-VIE, ÇA NE RAPPORTE PLUS RIEN. FAUX!

Une affirmation qui est dans l'ère du temps... Cette année, les assureurs ne se sont pas vraiment bousculés pour communiquer sur les performances de leurs fonds en euros puisque les rendements de la quasi-totalité des fonds en euros baissent chaque année depuis plusieurs années.Pour espérer un meilleur rendement, il faut accepter une part de risque. De nombreux investisseurs décident d'accepter une part de risque, plus ou moins limitée, pour essayer de maintenir la performance de leur assurance-vie à un niveau satisfaisant. D'où un certain intérêt pour les unités de compte. Ces derniers vous permettent d’investir dans toutes les classes d’actifs (actions, immobilier, produits structurés, etc).


IDEE REÇUE NUMERO 4 : L'ASSURANCE-VIE, C'EST MOINS INTERESSANT APRES 70 ANS. FAUX !

Après 70 ans, l'assurance-vie permet d'obtenir un nouvel abattement sur les droits de succession de 30.500 euros. Par ailleurs, pour les versements après 70 ans, seules les primes versées sont soumises aux droits de succession. Les gains, quels que soient leurs montants, sont exonérés.Une nouvelle carotte successorale bienvenue d'autant plus qu'elles sont très rares passé 70 ans. Livret, PEA, immobilier, aucun autre placement n'offre d'abattement sur la succession après 70 ans.


IDEE REÇUE NUMERO 5 : L'ASSURANCE-VIE, N'EST VALABLE QU'EN CAS DE DECES. FAUX !

Beaucoup de personnes confondent assurance-vie et assurance décès. Si leur appellation semble être identique au premierabord, leur mode de fonctionnement et leur objectif sont bien différents.L'assurance décès ou contrat de prévoyance, est une enveloppe qui permet à son souscripteurde mettre à l'abri financièrement ses proches en cas de décès. Les sommes versées sont ainsi à fonds perdus puisque lorsque l’événement survient, les bénéficiaires désignés toucheront le capital.L'assurance-vie au contraire est une enveloppe qui permet de se constituer une épargne. A tout moment, le souscripteur peut récupérer son capital, augmenté des intérêts.Le versement du capital n'est donc pas conditionné à un événement contrairement à l'assurance décès. En cas de décès en cours de contrat, le capital est aussi versé aux bénéficiaires, d’où la confusion avec les contrats de prévoyance.


L'assurance-vie se présente donc comme le placement idéal pour ceux qui ont des objectifs avec des horizons lointains, et notamment pour se construire des revenus complémentaires, pas ou peu fiscalisés.



 
 
 

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