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Lettre N°29 - Juillet 2018

  • Photo du rédacteur: Francis Delobel
    Francis Delobel
  • 12 nov. 2018
  • 4 min de lecture



Un été mouvementé en perspective


La dure réalité des choix politiques.

Brexit : 2 ans (déjà) après le vote, finalement personne n’avait raison : ni ceux qui pensaient que l’économie britannique allait s’effondrer, ni ceux qui envisageaient des jours merveilleux. Le Brexit n’a en fait pas commencé, il ne sera effectif au plus tôt que dans un an et les britanniques font leur possible pour se donner du temps. Il est donc probable que l’on reste dans un entre-deux encore un long moment. A ce stade, T. May essaie de maintenir son gouvernement en poste et navigue entre les différents courants « pro-brexit » et « pro-européens ». Le problème est que pendant ce temps-là, faute de cap clair, les négociations avec l’Europe sont très lentes. La Banque d’Angleterre, qui semble objective, estime que le Brexit a coûté 2% de PIB et environ 1000€ pour chaque ménage, chacune des deux dernières années. Ainsi même si l’économie ne s’est pas arrêtée, elle a quitté sa trajectoire qui la plaçait depuis plusieurs années en tête des économies les plus dynamiques. Il y a deux ans, suite au vote, la Livre Sterling avait entamé un recul assez net qui a eu une conséquence positive : elle a redonné un peu de compétitivité à l’industrie anglaise pendant quelques temps. Comme souvent, ce type d’effet est provisoire et commence à s’estomper. L’effet négatif, durement ressenti, en particulier, par les ménages défavorisés, réside bien sûr dans l’inflation importée qui a fait déraper les prix de nombreux produits de grande consommation. L’inflation étant trop forte, la Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé un programme de hausse des taux pour stimuler la Livre...ce qui ne sera pas bon pour l’industrie ni pour les taux de crédit...et pénalisera l’industrie et le bâtiment qui s’étaient bien comportés ces derniers mois. La BoE va devoir agir avec beaucoup de doigté dans cette période. Entre des négociations qui n’avancent pas faute de ligne claire de la part des Britanniques et des incertitudes économiques encore plus fortes en Grande-Bretagne que dans le reste du monde, les patrons anglais ont tiré le signal d’alarme pour avoir une ligne claire. Les entreprises internationales sur place votent avec leurs pieds : les investissements en Grande-Bretagne baissent régulièrement et l’attractivité est en net recul. Airbus a envoyé un signal fort ces derniers jours : ses 25 sites et les 15000 emplois sur place sont en danger si la situation floue perdure. Par conséquent, entre des négociations sans fin ou pire et une sortie sans accord (le « hard Brexit »), il nous semble que l’entre-deux devrait peser sur la croissance et la compétitivité britannique.



TRUMP : la guerre commerciale rend les marchés nerveux.

Une guerre commerciale à coup d’augmentations de barrières douanières est une menace pour la croissance mondiale. Il est facile de prouver que toute tentation de protectionnisme et d’entrave à la libre circulation des biens et des hommes est destructrice de valeur.

La Chine a pour sa part d’autres moyens de riposter. Un mouvement de dévaluation de sa devise a d’ailleurs déjà débuté, avec une baisse de plus de 1,5% du yuan face au

dollar en une semaine (-5% depuis mi-avril). Autre mesure possible, la vente d’obligations américaines. La Chine détient plus de 1.100 milliards de dollars d’obligations souveraines, ce qui en fait le premier créancier étranger de l’Etat américain. Des ventes massives de ces obligations auraient un impact immédiat sur le dollar. Enfin, des représailles pourraient être envisagées à l’encontre des entreprises américaines installées en Chine, qui pourraient se voir interdire d’opérer ou subir des sur-taxations. Peu probable, car elle vient tout juste d’ouvrir son marché obligataire aux étrangers, la Chine aurait du mal à pénaliser ces nouveaux investisseurs. Par ailleurs, elle a eu suffisamment de difficultés à endiguer les sorties de capitaux pour les favoriser de nouveau. Enfin, une vente d’obligations américaines signifierait une baisse du dollar (et donc une appréciation du yuan), ce qui ne correspond pas non plus à l’objectif souhaité.


Nos stratégies :

Face à cette période compliquée, nous restons très prudent dans nos choix allocations d’actifs. Nous avons, depuis le début de l’année, sélectionné dans nos portefeuilles des produits structurés avec des garanties de paiement de coupons si les indices de référencements baissaient entre -15 à -30% et une protection du capital investi entre -40 à -50% de baisse.










A savoir :


Le patrimoine financier des ménages français dépasse les 500 Mds€ Fin 2017, il a franchi les 500 milliards d’€ , selon la Banque de France. Le principal placement financier des Français reste l’assurance vie, 39% des actifs financiers dont 32% pour le seul support en Euros et 7 % pour les unités de compte (UC). Viennent ensuite les actions détenues directement (24%) et les produits d’épargne réglementée, Le livret A et le Livret de développement durable et solidaire (7%).


Immobilier : prix attendus en baisse dans tous les départements sauf Paris.

Dans chaque département, il y a aujourd’hui moins de deux demandes d’achat par annonce de vente publiée sur SeLoger.


En conséquence, les prix devraient être orientés à la baisse dans les six prochains mois. Seule exception, Paris où les prix devraient tout juste faire du sur place.




Francis Delobel Conseil - 849 Chemin des Nouradons - 13122 VENTABREN -Tel 06 99 46 92 29. contact@fdcgestion.com. francisdelobelconseil.com. Sarl au Capital de 11 000 €. RC n° 523 382 406 à Salon de Provence. Société de conseil en investissements financiers, référencée sous le n°A320200 par la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine, association agréée par l’Autorité des Marchés Financiers. Société de courtage d’assurance enregistrée à l’ORIAS sous le n°10056838 www.orias.fr. Activité de démarchage bancaire ou financier n°1080315190PD. Intermédiaire en opérations de banques et services de paiement référencé auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel. Activité de transactions sur immeubles et fonds de commerce carte n°A10-5057. Garantie financière de la compagnie MMA-COVEA Risks, sise au 19,21 allée de l’Europe 92616 Clichy Cedex. Adhérent de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine.


 
 
 

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